L’homme depuis la nuit des temps apprend , déduit, suppute, transmet des théories, et façonne des histoires, à commencer par la sienne. La mémoire est une des clés de voûte des fonctions cognitives, impliquée dans des actions quotidiennes et indispensables.

Comme en témoignent les amnésies, les séquelles d’AVC ou maladie d’Alzheimer, la mémoire peut être endommagée par divers troubles tout au long de la vie. Notre mémoire peut aussi être abimé par des facteurs environnementaux et certaines (mauvaises) habitudes : Trop de travail, insomnies , stress, une mauvaise hygiène alimentaire, des médicaments, l’alcool, abus de diverses drogues, mauvaise hygiène de vie en général nuisent aux capacités de notre cerveau. Mais ces troubles sont moins sévères et ne sont pas irréversibles.

Les troubles de la mémoire altèrent (comme son nom l’indique…) la capacité à mémoriser un fait nouveau, ou à retrouver une information, ou les deux. Environ 47,5 millions de personnes dans le monde sont touchées par des troubles cognitifs et 7,7 millions de nouveaux cas sont détectés chaque année1.

La perte de clarté mentale est une préoccupation majeure à tous les stades de la vie:

• difficultés d’apprentissage pour les jeunes,
• troubles de la mémoire durant les périodes de fatigue ou de stress pour les adultes,
• baisse de concentration et réduction des performances intellectuelles et cognitive pour les personnes âgées.

La fatigue est la principale ennemie de la mémoire. Lorsqu’un étudiant rencontre des difficultés d’apprentissage et de mémorisation, c’est régulièrement son hygiène de vie qui en est la cause. Le stress et la fatigue intellectuelle suite à un travail mental intensif comme des révisions peut-être aussi une des causes de baisse de concentration et de troubles de mémoire.

La fatigue intellectuelle est un épuisement du cerveau , suite à un travail mental intensif , cela veut dire que le cerveau ne supporte plus l’état de stress et le manque d’énergie.

La fatigue mentale est un état de stress et de tension émotionnelle qui conduit à une véritable fatigue physique et peut influencer négativement la personne dans son quotidien. Difficulté à se concentrer, maladresses, troubles de la mémoire sont quelques-uns des problèmes que rencontrent les personnes qui souffrent de fatigue intellectuelle.

Si elle survient généralement après 60 ans, la démence sénile n’est pas pour autant une conséquence inéluctable du vieillissement. Pour les sujets touchés, elle implique une perte sélective et progressive de la mémoire, et une altération des facultés intellectuelles.

Le vrai booster du cerveau, c’est le sommeil. Avant toute supplémentation nutritionnelle, il est primordial d’avoir une bonne hygiène de vie et de dormir suffisamment.

De plus, avoir une alimentation équilibrée et s’accorder des moments de détente et de méditation dès que le stress se fait sentir seront également des mesures bénéfiques pour préserver votre mémoire.

En phytothérapie et micronutrition, certains actifs sont reconnus pour être particulièrement  bénéfiques sur la mémoire :

• Le gingko biloba aide au maintien d’une bonne fonction cognitive, aide à maintenir la mémoire au fil du vieillissement, à préserver les fonctions cognitives et à accroître les performances cognitives. L’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît l’usage de l’extrait normalisé de feuilles de Ginkgo pour traiter les pertes de mémoire et les troubles de la concentration, entre autres. Enfin, il est riche en flavonoïdes antioxydants : il combat donc la fatigue et les difficultés de concentration.
• Le bacopa est une plante utilisée dans la médecine traditionnelle indienne depuis près de 3 000 ans, notamment dans les cas de troubles cognitifs et de problèmes d’attention. Le bacopa soutient la fonction cognitive, la mémoire et l’apprentissage. Il contribue à améliorer la résistance au stress et aide à faire face au stress.
• Comme indiqué dans 6 publications scientifiques (3-8) et dans une étude clinique, MemophenolTM, un extrait breveté de raisin et de bleuet, renforce le système de la mémoire et améliore la capacité du cerveau à stocker et traiter l’information dès 300 mg par jour en :
  • effectuant une action directe sur les zones de mémoire du cerveau : biodisponibilité prouvée,
  • favorisant la formation de nouveaux neurones : créer de la mémoire,
  • améliorant les communications neuronales : renforcer la mémoire.
• Les vitamines B9 et B12 contribuent à des fonctions psychologiques normales et à réduire la fatigue. La vitamine B12 contribue au fonctionnement normal du système nerveux.

Sources :
1. Worl Health Organization 2015 – 2. Health Focus International 2014 – 3. Dudonne S, Dal-Pan A, et al. 2016 – 4. Dal-Pan A, Dudonne S, et al. 2016 – 5. Bensalem J, Servant L, et al. 2016 – 6. Bensalem J. 2014 – 7. Bensalem J, Dal-Pan A, et al. 2016 – 8. Martineau A, Leray V, et al. 2016

Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne se substituent pas aux conseils de votre médecin et de votre naturopathe.