Emmanuel  ASTIER , Naturopathe , Sophrologue , Hypnothérapeute

Recrudescence de Zona

 

zona

Le zona se manifeste par des éruptions cutanées douloureuses le long d’un nerf. Ces éruptions surviennent suite à la réactivation du virus de la varicelle (VVZ). Le zona touche le plus souvent le thorax ou le visage, mais toutes les parties du corps peuvent en être atteintes.

Parfois, la douleur causée persiste pendant des mois ou même des années après la guérison de l’éruption : on nomme cette douleur névralgie ou douleur post-zostérienne.

Causes :

À la suite d’une varicelle, presque tous les virus sont détruits sauf quelques-uns. Ils restent dormants dans les ganglions nerveux pendant des années. Avec l’âge ou en raison d’une déficience du système immunitaire qui perdre de sa capacité à contrôler le virus, il peut se réactiver. Une réaction inflammatoire s’installe alors dans les ganglions et dans les nerfs, causant l’apparition de vésicules en grappes sur la peau.

Qui est touché?

Environ 90 % des adultes dans le monde ont déjà eu la varicelle. Ils sont donc porteurs du virus varicelle zona. Environ 20 % d’entre eux seront atteints de zona au cours de leur vie.

Évolution

En l’absence de traitement, les lésions du zona durent en moyenne 4 semaines et plus . La plupart du temps, une seule crise de zona survient. Toutefois, il arrive que le virus se réactive à plusieurs reprises.

Complications possibles

Si la douleur persiste après la guérison des lésions cutanées : il s’agit d’une  névralgie post-zona (ou névralgie post-zostérienne). La  douleur est alors comparable à celle d’une sciatique. On ressent de véritables « décharges électriques ». La chaleur, le froid, le simple frottement d’un vêtement sur la peau ou le souffle du vent peuvent devenir insupportable. La douleur peut durer des semaines ou des mois. Parfois, elle ne cesse jamais.

On tente autant que possible d’éviter cette situation, qui peut devenir une source considérable de souffrance physique et psychologique : les douleurs névralgiques peuvent être persistantes, intenses et difficiles à traiter efficacement. La prise de médicaments antiviraux dès l’apparition du zona aiderait à les prévenir (voir la section Traitements médicaux).

Contagion

Le zona ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Cependant, le liquide à l’intérieur des vésicules rouges qui se forment durant une crise de zona contient plusieurs particules du virus de la varicelle. Ce liquide est donc très contagieux : une personne qui y touche peut attraper la varicelle si elle ne l’a jamais eue. Pour pénétrer dans l’organisme, le virus doit entrer en contact avec une muqueuse. Il peut infecter quelqu’un qui se frotte les yeux, la bouche ou le nez, par exemple, avec une main contaminée.

Personnes à risque

  • Le zona est plus fréquent chez les séniors  de 60 ans et plus, car le système immunitaire peut s’affaiblir en prenant de l’âge et le virus peut alors se multiplier plus facilement.
  • Divers traitements et problèmes de santé accroissent le risque de zona en affaiblissant l’immunité (cancer, diabète, corticostéroïdes, immunosupresseurs, etc.). Cependant, on retrouve ce type de facteur de risque chez seulement 4 % des gens atteints.

Facteurs de risque

Aucun facteur de risque n’est officiellement reconnu.

  • Cependant les chercheurs se demandent s’il y a un lien possible entre l’apparition du zona et l’apparition d’un stress ponctuel ou d’un stress chronique.

Pour prévenir le zona

Renforcer son système immunitaire. Empêcher le virus de redevenir actif, en renforçant  son système immunitaire grâce à une alimentation  saine, à la pratique régulière d’une activité physique et à des périodes de repos suffisantes.

 

Surveillez votre assiette

Le zona est favorisé par une mauvaise hygiène alimentaire. Il est donc particulièrement important de prendre soin de son équilibre alimentaire. Privilégiez les aliments riches en vitamine C (agrumes, kiwis , fruits et légumes variés, particulièrement ceux qui facilitent le drainage comme la courgette, le concombre, l’ asperge , les pissenlits ou l’ artichaut ). Une supplémentation en vitamine C (5 à 6 g par jour) peut également être utile pendant la crise. Durant cette période, il est enfin recommandé de diminuer la prise de chocolat, de graines et de blé.